Adam Mickiewicz – LES SIENS PARMI LES AUTRES / Exposition virtuelle

PLUS BELLE LA VIE

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L’année 1832. Adam arrive à Paris. Il se sent seul et reste à la maison. Il ressasse avec déplaisance son aventure avec Konstancja qui voulait divorcer pour lui.

En automne, un copain passe à Paris et l’informe de la mort de son ancienne amie, Maria Szymanowska. Adam apprend aussi que la fille de Maria, Celina, qu’il a vu pour la dernière fois adolescente, a été abandonnée par son fiancé. Après quelques jours la demoiselle est en route pour Paris…

Adam déclare à son frère : « Celina est la femme que je cherchais ». Le mariage disperse aussi le spleen que le poète affrontait dans les dernières années. En septembre de l’année suivante, leur première fille, Maria (appelée après « gros nounours »), vient au monde. Julian Ursyn Niemcewicz, son parrain, est émerveillé par la petite. Les enfants suivants viennent au monde tous les deux ans approximativement.

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POESIE, ET C’EST TOUT ?

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Mickiewicz se fait connaitre dans le monde littéraire parisien, également au-delà de la communauté des émigrés. Par ailleurs, l’auteur des Aïeux entre facilement en relation avec les romantiques français. De plus, Chopin l’aide à développer son réseau de contacts et c’est lui qui lui présente George Sand. Madame Sand non seulement propose de l’aide pour la correction des textes français du poète, mais elle écrit aussi l’une des critiques les plus importantes de l’archidrame, dans son Essai sur le drame fantastique.

La parution de Messire Thaddée chez Pinard a lieu en 1834. L’œuvre est lue, mais incomprise, comme le témoignent les critiques. On reproche à Mickiewicz d’avoir mis de l’eau dans son vin : après Konrad Wallenrod où il explique le tragique de l’histoire polonaise à travers la mission messianique de la nation, Messire Thaddée est perçu comme…une historiette. Certains pensent même que l’ouvrage est une satyre. Enfin, on commence à entendre : « mais pourquoi il a écrit Ô, Lituanie, ma patrie ? », refrain répété jusqu’à nos jours. Messire Thaddée est la dernière grande œuvre poétique d’Adam Mickiewicz.

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PROFESSEUR

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En 1840, le poète prend la tête du Département de littérature slave au Collège de France. Les émigrés polonais compte sur le fait que Mickiewicz enseigne surtout la littérature polonaise, ce qui inquiète le gouvernement français, qui souhaite maintenir ses relations avec la Russie. Contrairement aux attentes, l’auteur des Aïeux prépare des cours concernant la littérature slave en général ; dans les lettres qu’il écrit à cette époque, il demande fréquemment à ses amis de lui prêter des livres.

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FRÈRE ADAM

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Comment Towianski peut-il enchanter tant Mickiewicz ? Mickiewicz, aurait-il senti un esprit égal au sien chez cet homme « non-livresque », comme il le décrit ? L’auteur de Messire Thaddée aurait-il attendu un signe présageant de grands changements, une nouvelle époque ? Peut-être, fatigué par la maladie de sa femme et accablé par la situation dans son pays est-il tombé dans la dévotion qui le pousse vers une autre religiosité ? Enfin, s’agirait-il du « fluide » ? Après tout, Towianski, serait-il hypnotiseur ?

Ce qui inquiète le milieu des émigrés dans le towianisme, à part que l’on leur arrache « leur » Mickiewicz, est surtout le caractère « sectaire » du Cercle de l’Œuvre de Dieu.

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EXPLOIT

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En 1848 commence en Europe la période du Printemps des peuples : une série de soulèvements révolutionnaires armés à travers toute l’Europe. A Paris, le prince Czartoryski envisage la création d’une légion polonaise. Mickiewicz s’investit tout de suite, il arrive à recruter douze personnes à Rome. A la fin, l’unité compte environ 200 soldats et rejoint la lutte pour la libération de l’Italie. Mickiewicz retourne à Paris, rassemble des collaborateurs et commence à publier en français un journal intitulé La Tribune des Peuples.

Le prince Czartoryski envoie Mickiewicz à l’est avec pour mission de rencontrer Sadyk Pacha (Michał Czajkowski) qui depuis les années 1840 mène des actions antirusses et organise la vie de l’émigration polonaise post-insurrectionnelle. Mickiewicz veut toujours organiser une légion polonaise et une légion juive en Italie.

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VIE POST MORTEM D’ADAM MICKIEWICZ

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Les circonstances de la mort de l’auteur de Messire Thaddée restent floues. Non qu’il manque de témoignages, au contraire, il y en a trop. Jusqu’à treize personnes rencontrent Mickiewicz dans les dernières heures de sa vie, chacun en garde son propre souvenir. C’est pour cette raison que les chercheurs se méfient de l’hypothèse que Mickiewicz ait succombé au choléra, et ne cessent de s’intéresser à la théorie selon laquelle il aurait été empoisonné.

Naturellement, ce n’est pas la fin, parce qu’il est difficile d’imaginer que l’existence de l’auteur des Aïeux dans la culture polonaise puisse se terminer avec la fermeture de la crypte du poète. A la charnière du XIXème et XXème siècle, le poète montre aussi son visage marketing – des allumettes, savons, bonbons, même cigares et cigarettes avec le portrait caractéristique de l’écrivain deviennent un souvenir convoité du voyage à Cracovie.

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PLUS BELLE LA VIE

Dans les épisodes précédents :

L’année 1832. Adam arrive à Paris. Il se sent seul et reste à la maison. Il ressasse avec déplaisance son aventure avec Konstancja qui voulait divorcer pour lui. En plus, il continue à recevoir des lettres de la mère d’Henrietta, dont il est tombé follement amoureux à Rome. Adam se demande si ce n’est pas une punition pour avoir abandonné Karolina au moment où elle avait enfin réussi à convaincre ses parents de l’accepter. Heureusement, son histoire avec la cousine d’Henrietta, Marcelina, n’était pas si sérieuse. Adam s’inquiète de l’état de santé de son ami, Stefan Garczynski. Il est de plus en plus proche d’Ignacy Domeyko et ils planifient même d’habiter ensemble pour faire des économies. L’argent, ça va pour l’instant. Adam « remue un peu la plume ». Durant l’été, il va voir Stefan qui est malade et il attrape, lui même une toux. Stefan meurt. Adam rentre à Paris et se met à finir Messire Thadée. En automne, un copain passe à Paris et l’informe de la mort de son ancienne amie, Maria Szymanowska. Adam apprend aussi que la fille de Maria, Celina, qu’il a vu pour la dernière fois adolescente, a été abandonnée par son fiancé. Après quelques jours, Adam se rend compte qu’il a dû faire un commentaire dans une conversation, puisque Odyniec écrit que la demoiselle est en route pour Paris…

Elle arrive début juillet. Mickiewicz veut d’abord la renvoyer, mais finalement elle reste. « Je ne voulais pas l’embêter, et puis elle me plaît bien » – écrit-il à son ami. Presque trois semaines plus tard, le lundi 21 juillet 1834, Ignacy Domeyko reçoit une lettre dans laquelle Mickiewicz lui demande de s’habiller élégamment le lendemain et de se présenter chez leur ami commun. Après avoir retrouvé Celina chez son oncle et sa tante, ils vont à l’église St. Louis d’Antin où Adam et Celina se marient. Après deux semaines, Adam déclare à son frère : « Celina est la femme que je cherchais ». Le mariage disperse aussi le spleen que le poète affrontait dans les dernières années. En septembre de l’année suivante, leur première fille, Maria (appelée après « gros nounours »), vient au monde. Julian Ursyn Niemcewicz, son parrain, est émerveillé par la petite. Les enfants suivants viennent au monde tous les deux ans approximativement. Les Mickiewicz entretiennent des relations chaleureuses avec les Malewski : la sœur ainée de Celina, Helena, et son mari Franciszek, un ami de longue date du poète. Zofia Szymanowska, la demi-sœur de madame Mickiewicz, l’aide à s’occuper des enfants.

Les problèmes commencent en 1838 quand Mickiewicz part en Suisse où il veut postuler pour un poste de professeur. Bientôt il est obligé de rentrer puisque Celina souffre d’une crise de nerf : elle prédit le futur, elle prétend être la Vierge Marie et elle déclare qu’elle a une mission de rédemption des émigrés et des Juifs. Elle est internée à l’hôpital psychiatrique de Vanves près de Paris. Mickiewicz qui, pendant un certain temps, doit s’occuper des enfants, n’est pas capable de préparer le plan des cours qu’il souhaite dispenser. Après le retour de la souffrante à la maison, on décide qu’ils iront à Lausanne ensemble avec les deux enfants quand elle sera guérie.

Mickiewicz prend la tête du Département de littérature latine. Il donne six cours par semaine, il met des soirées entières à les préparer. Durant l’été 1841, Celina est de nouveau internée à Vanves. A l’hôpital, elle écrit un poème qu’elle envoie à son mari. De son côté, il lui envoie un bracelet de sa mère qu’elle porte souvent.

Entre temps, Andrzej Towiański se rend à Paris et entre dans la vie des Mickiewicz d’un pas assuré. Le maître soigne Celina de ses maux. Juste après Towiański, Ksawera Deybel, une petite demoiselle avec une mauvaise réputation, appelée « princesse d’Israël » fait son apparition. Son aventure avec Mickiewicz commence et dure plusieurs années.

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POESIE, ET C’EST TOUT ?

A Dresde, « un ballon de poésie éclate sur Mickiewicz ». En 1832, il y achève la troisième partie des Aïeux. Il arrive à Paris en tant qu’un auteur connu. Les diplômés de l’Université de Vilnius émigrés habitant le « dépôt » de Besançon, lui offrent une bague ornée d’une lyre. Les Aïeux paraissent chez Ksiegarnia i Drukarnia Polska. A la fin de l’année, il achève aussi Livre de la nation et du pèlerinage polonais qui est traduit, presque immédiatement, par Lemaître et est publié dans des magazines français et belge. En même temps Charles Montalambert, ami de Mickiewicz, prépare sa version de la traduction. Cette œuvre, écrite en prose biblique est à la fois un exercice journalistique qui commente l’actualité sur la vie des émigrés, et le projet d’un renouveau moral et religieux, d’une nouvelle époque, émanant du plan divin. Mickiewicz voit l’exil et le vagabondage des Polonais comme un pèlerinage, une route d’un groupe choisi vers un but sacré.

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PROFESSEUR

En 1840, le poète quitte son travail à Lausanne et prend la tête du Département de littérature slave au Collège de France, après de longues négociations sur l’ouverture de ce nouveau département. Les émigrés polonais compte sur le fait que Mickiewicz enseigne surtout la littérature polonaise, ce qui inquiète le gouvernement français, qui souhaite maintenir ses relations avec la Russie. Contrairement aux attentes, l’auteur des Aïeux prépare des cours concernant la littérature slave en général ; dans les lettres qu’il écrit à cette époque, il demande fréquemment à ses amis de lui prêter des livres. Le premier cours, annoncé dans les journaux, a lieu le mardi 22 décembre 1840 à deux heures moins le quart. Il est bien accueilli. Jules Michelet, historien français enseignant aussi au Collège de France, lui écrit même le lendemain pour demander une explication plus approfondie sur quelques détails.

Durant la deuxième et troisième année de cours, le nombre d’auditeurs diminue légèrement ; désormais la majorité d’entre eux sont polonais. Mickiewicz sent que les attentes du publique sont différentes de ses intentions. Quant il parle de la littérature russe, il est qualifié de traitre et d’espion. Les démocrates se moquent de son exaltation, les monarchistes réprimandent son interprétation de l’histoire. Les cours sont sténographiés et traduits en polonais, puisque Mickiewicz les dispense en français.

En juillet 1844, Mickiewicz déclare qu’il « n’est plus professeur. Il est organe de l’Œuvre, organe du Cercle ». Il s’agît bien sûr du Cercle de l’Œuvre de Dieu – un groupe religieux rassemblé autour de Towianski. Pendant ses cours, Mickiewicz critique de plus en plus fortement l’Eglise Catholique qui en même temps essaie, par le biais des Résurrectionnistes, de détruire le Cercle qu’elle considère comme une secte dangereuse. Mickiewicz s’attire alors les foudres de certains. Son entourage bienveillant lui conseille de quitter son poste. De plus, il se passe des choses étranges pendant ses cours : les auditeurs réagissent de manière très émotionnelle, quelqu’un se lève soudainement et commence à pérorer, quelqu’un d’autre s’évanouit. Quant à Mickiewicz, dans ses discours, il érige, de plus en plus ouvertement, la Pologne comme guide spirituelle (de l’Europe).

Lors de son dernier cours, le 28 mai, Mickiewicz distribue une lithographie de Napoléon aux participants et il reprend les trois toasts du Banquet de Towianski.

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FRÈRE ADAM

Il est intéressant de souligner que la rencontre avec Towianski ne change pas radicalement les convictions de Mickiewicz, mais, indiscutablement, les influence. L’existence d’une réalité spirituelle, les idées du perfectionnement par la souffrance et le sacrifice pour les autres – tout cela est présent dans la doctrine de l’Eglise et peut être retrouvé dans certaines créations antérieures de Mickiewicz. Cette vision portée sur l’homme est également commune aux romantiques et caractéristique du mouvement.

Ce qui différencie l’enseignement de Towianski de la doctrine de l’Eglise est la conception de la métempsychose. Des rumeurs disent que Mickiewicz, ainsi que Towianski, savent « prédire » les vies antérieures. Il n’existe, pourtant, aucune preuve que Mickiewicz croit vraiment ou déclare qu’il croit en la transmigration des âmes.

Ce qui inquiète le milieu des émigrés dans le towianisme, à part que l’on leur arrache « leur » Mickiewicz, est surtout le caractère « sectaire » du Cercle de l’Œuvre de Dieu. Le milieu polonais à Paris se nourrit de ragots et vit dans une sorte de transparence forcée ; il est très difficile de cacher quelque chose dans un cercle si restreint. Au contraire, les membres des groupes de Towianski ne partagent pas ce qui se passe pendant leurs réunions, ne dévoilent pas le texte fondateur – Le Banquet. Le Cercle a aussi ses rites comme la remise de médailles où les initiés enlacent les genoux du Maître (après la déportation de Towianski, c’est « frère Adam » qui dirige le groupe), la distribution de reliques de Napoléon que l’on va chercher à Waterloo : des balles, des feuilles, des bouts de l’arbre sous lequel il a dormi ou contre lequel il s’est appuyé.

Vers 1845, les relations dans le Cercle commencent à se détériorer : les rôles sont repartis à nouveau pour diminuer l’importance de Mickiewicz, les intérêts privés et les conflits personnels prennent le dessus. Towianski essaie, sans succès, de séduire des personnes influentes comme Czartoryski ou le tsar Nicolas Ier. L’année suivante, malgré l’objection de sa femme, Mickiewicz rompt (temporairement, comme le révèlera l’histoire) les relations avec Towianski et fonde son propre Cercle. Il est agacé par la passivité des frères et sœurs, il part en Italie pour entreprendre un exploit…

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VIE POST MORTEM D’ADAM MICKIEWICZ

Les circonstances de la mort de l’auteur de Messire Thaddée restent floues. Non qu’il manque de témoignages, au contraire, il y en a trop. Jusqu’à treize personnes rencontrent Mickiewicz dans les dernières heures de sa vie (parmi eux ses compagnons de voyage, Armand Lévy et Henryk Służalski), chacun en garde son propre souvenir. C’est pour cette raison que les chercheurs se méfient de l’hypothèse que Mickiewicz ait succombé au choléra, et ne cessent de s’intéresser à la théorie selon laquelle il aurait été empoisonné.

Le corps de Mickiewicz est photographié (on fait aussi un masque mortuaire), par la suite embaumé et placé dans trois cercueils qui sont cachetés. Une querelle éclate concernant au lieu de l’enterrement éclate. Il est évident pour tout le monde que Mickiewicz doit être inhumé dans sa patrie, mais, puisque ce n’est pas possible, il faut décider de l’endroit de l’enterrement temporaire. Finalement on choisit le cimetière de Montmorency près de Paris. Le 30 décembre, Mickiewicz part, en navire vers Marseille, puis Paris, pour son avant-dernier voyage. L’enterrement a lieu le 21 janvier 1856.

Bien sûr, ce n’est pas la fin. Rappelons nous que dans le poème Qu’as-tu fait à Athènes, Socrate, Norwid, après la question Qu’as-tu fait aux gens, Mickiewicz laisse deux vers vides qui attendent d’être remplis.

Le 28 juin 1890 a lieu la cérémonie solennelle de l’exhumation de la dépouille que l’on transporte par la suite en train de Montmorency à Cracovie. Le dernier enterrement est organisé en grande pompe à Wawel, le 14 juillet 1890.

Naturellement, ce n’est pas la fin, parce qu’il est difficile d’imaginer que l’existence de l’auteur des Aïeux dans la culture polonaise puisse se terminer avec la fermeture de la crypte du poète. Les Aïeux sont justement le meilleur exemple de son immortalité : tous les ans les élèves et leurs professeurs se mesurent à cette œuvre. La pièce ne cesse, aussi, d’être représentée sur scène et, parfois, elle agit réellement par le biais de la scène comme après la représentation de Kazimierz Dejmek le 30 janvier 1968. A la charnière du XIXème et XXème siècle, le poète montre aussi son visage marketing – des allumettes, savons, bonbons, même cigares et cigarettes avec le portrait caractéristique de l’écrivain deviennent un souvenir convoité du voyage à Cracovie. Mickiewicz, interprétable de différentes manières, passionne toujours.

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